Réaction au communiqué du groupe Onesta
Suite au communiqué du groupe Onesta (qui répondait à l’article posté le 21 Novembre), l’AFA Paris a pris acte des faits suivants :
-Les membres du groupe sont parmi les seuls à ignorer le lien entre les hooligans du Kop de Boulogne et l’extrême droite.
-Onesta est un groupe antiraciste qui a compté deux membres liés aux milieux hooligans et militants d’extrême droite parisien en son sein.
-Les deux membres en question n’ont rien à se reprocher mais sont quand même exclus du groupe suite à la publication de l’article.
-La présence de deux membres du groupe Onesta rôdant autour du dépôt du tribunal de grande instance de Paris le Dimanche 11 Avril* est un hasard, et leur présence est simplement due à leur volonté d’en découdre avec « d’autres supporters » (sait-on jamais, si on tombait un dimanche sur un ou deux supras sur l’ile de la Cité ?)
-La présence simultanée de Serge Ayoub ce jour là est un hasard également.
-Bogdan, chanteur d’Onesta, ne souhaitait pas voir « d’extrémistes de tous bords » au concert du Jeudi 18 Novembre mais il remercie le « Kop Of Boulogne sans qui le concert n’aurait pas pu avoir lieu » (voir notre article)
-Le groupe n’a jamais souhaité que les activités des membres incriminés ne débordent sur la vie du groupe mais ils sont reconnaissants au Kop de Boulogne d’avoir permis de maintenir le concert (voir également notre article).
-Lors de son pèlerinage hooligan, Pascal D. s'est retrouvé par hasard devant le virage Auteuil avec la frange la plus dure des hooligans du Kop Of Boulogne frappant et agressant les supporters d’auteuil.
-Enfin, le faisceau de soupçons pesant sur le groupe Onesta n’est qu’une accumulation de hasards et le groupe est un groupe antiraciste.
Pour conclure et malgré la vive critique portée sur notre article dans le communiqué du groupe Onesta, aucun élément n’est venu contredire l’ensemble des faits relatés dans notre publication.
Nous concernant, le sujet est clos.
Action Antifasciste Paris/Banlieue
*Le Dimanche 11 Avril, suite à des affrontements deux jours plus tôt entre militants du GUD (Groupe Union Défense, syndicat étudiant d’extrême droite) et des étudiants et militants antifascistes, un certain nombre de personnes furent interpellées et placées au dépôt du tribunal de grande instance de Paris (plus d'infos ici)